Matières premières : reflux du cours en vue pour 2019

Sinopec employees work on pipelines connecting a Sinopec natural gas facility and Binhai transmission station of China National Petroleum Corporation's (CNPC) Dagang oilfield, ahead of the winter heating season in Tianjin, China October 22, 2018. Picture taken October 22, 2018. REUTERS/Stringer  ATTENTION EDITORS - THIS IMAGE WAS PROVIDED BY A THIRD PARTY. CHINA OUT. - RC15837C5B70
Sinopec employees work on pipelines connecting a Sinopec natural gas facility and Binhai transmission station of China National Petroleum Corporation’s (CNPC) Dagang oilfield, ahead of the winter heating season in Tianjin, China October 22, 2018. Picture taken October 22, 2018. REUTERS/Stringer ATTENTION EDITORS – THIS IMAGE WAS PROVIDED BY A THIRD PARTY. CHINA OUT. – RC15837C5B70

Selon l’analyse récente menée à l’initiative de l’institut Cyclope, la chute chinoise affecte bel et bien la hausse des prix.  À titre de rappel, en 2018, l’énergie sortait du lot à travers le marché des matières premières. Le gaz naturel a connu une augmentation moyenne environnant les 34%. Le pétrole, quant à lui, affichait une hausse de coût de 29% pour le baril du Brent. La pâte à papier et l’acier ont aussi augmenté respectivement de 31% et de 34%. Les matières premières ont donc affaire à une tendance haussière l’année dernière.

Pour 2019, les acteurs du domaine doivent s’attendre au revers de la médaille. L’analyse de l’institut signale une baisse de 10%. L’on a déjà constaté une légère réduction à partir de l’automne 2018. En se basant sur la courbe de coût de diverses matières premières, Philippe Chalmin, enseignant à l’université de Paris-Dauphine et père de Cyclope, annonce même une année en dérive.

Nous pouvons nous baser sur le parcours du prix du baril de pétrole pour illustrer cette affirmation. Il allait de 54,85 dollars jusqu’à 70,99 dollars pour 2017 et 2018, avant de connaître une chute à 53 dollars vers la fin de l’année.

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