Lors de la COP28 : Les négociants en matières premières s’engagent à protéger les prairies d’Amérique du Sud

Lors du sommet sur le climat COP28, le groupe sectoriel a déclaré que huit des principaux négociants en matières premières se sont lancés dans la non-acquisition de soja venant d’exploitations qui affaiblissent les prairies d’Amérique du Sud. Ils évitent également les producteurs qui déboisent les forêts.

Cette décision privilégie la protection du Cerrado brésilien, dont la moitié a déjà été anéantie par l’agriculture. Près de 20% des empreintes carbones sont provoqués par l’agriculture, la sylviculture et l’usage des terres. D’ici jusqu’à la fin de la période de 10 ans, plusieurs entreprises, dont Archer Daniels Midland, Bunge, Cargill et Louis Dreyfus Company, ont accepté de ne plus acheter de soja venant d’exploitations ayant dévasté les prairies d’Amérique.

C’est un engagement qui complète celui de l’année précédante, et ce, d’éliminer la déforestation d’ici à 2025. D’après Mme Tanos, c’est une décision très importante pour le Cerrado. En 2023, la destruction du Cerrado parviendra à son haut niveau en 8 ans.

Après les États-Unis, les plus grands pays exportateurs de soja se situent en Amérique du Sud. Le COP28 va se dérouler dans peu de temps à Dubaï et la plupart des entreprises se sont engagées dans la préservation de la planète. Cargill a déclaré le mois dernier que d’ici à 2025, elle réussira à éliminer la déforestation et la conversion des terres de ses chaînes d’approvisionnement au Brésil, en Argentine et en Uruguay.

De son côté, Archer Daniels Midland s’est lancé dans l’élimination de la conversion des terres chez les fournisseurs directs d’ici à 2025 et chez les fournisseurs indirects d’ici à 2027, dans les biomes sensibles d’Amérique du Sud.

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